JG Thirlwell sera à Paris le 28 septembre 2017 à la Fondation des Etats-Unis pour présenter son projet Cholera Nocebo. Le spectacle est une collaboration entre l’Université de Chicago à Paris et la Fondation des Etats Unis. Cholera Nocebo est une présentation électroacoustique de 50 minutes, réalisée en son surround avec logiciels et échantillonnages, autoharp, piano préparé et quelques objets et instruments électroniques et acoustiques. La performance est accompagnée par la projection d’un film en time-lapse de plusieurs voyages en voiture sur l’autoroute de Long Island et d’un autre lors de la panne d’électricité dans le Lower Manhattan à la suite du passage de l’ouragan Sandy, qui donne l’illusion d’une précipitation dans le néant. Le film a été tourné et édité par Gea avec des images additionnelles de Sebastian Mlynarski.
À propos de l’artiste
JG Thirlwell est un compositeur / producteur / interprète basé à Brooklyn, NY. Il est né à Melbourne, en Australie, où il a étudié l’art au Melbourne State College pendant deux ans avant de déménager à Londres en 1978. Après avoir travaillé avec le groupe expérimental Nurse With Wound, Thirlwell a commencé à faire ses propres enregistrements en 1980, en les sortant initialement sur son label «Self-Immolation». Il a été inspiré par l’explosion de créativité post-punk au Royaume-Uni qui a engendré le DIY (Do it yourself – Fais le toi-même), ainsi que les écrits de John Cage et la systems music, entre autres. Il a déménagé à New York en 1983, où il vit et travaille encore aujourd’hui.
La discographie de Thirlwell est vaste sous de nombreux pseudonymes, Foetus, Steroid Maximus, Manorexia, Baby Zizanie, Wiseblood, Clint Ruin et d’autres. S’il y a un fil commun à ses styles musicaux variés, c’est une intensité dramatique et une qualité cinématique. L’œuvre de Thirlwell s’étend de l’orchestre, au big band, au rock cathartique à l’électronique abstraite, à la sculpture sonore, à la musique de chambre et à la musique sérielle, parfois le tout dans le même album.