Dans le cadre du Festival Jazz à la Cité, la FEU est heureuse de collaborer de nouveau avec le pianiste Daniel Gassin, qui s’est déjà produit dans le Grand Salon avec plusieurs différentes formations de jazz. Cette année, afin de s’inscrire dans notre thématique du mois d’octobre, Femmes de Jazz, il revient accompagné de la chanteuse Sara Lazarus. En effet, au mois d’octobre la FEU et la Maison des Arts & Métiers accueilleront l’exposition La Couleur du Jazz d’Erwann Gauthier ; nous ouvrirons la galerie à la fin du concert afin de vous faire découvrir une quinzaine de portraits de femmes du monde du jazz.
À propos des artistes
Daniel Gassin, pianiste franco-australien, est né en Australie en 1981 de mère américaine et de père français. Il grandit et débuta sa carrière à Melbourne. En 2007, il fait partie des finalistes au prestigieux Concours International de Piano Jazz de Montreux. En 2008 il est sélectionné pour participer au Jazz and Creative Music Workshop à Banff au Canada, un programme dirigé par Dave Douglas. Il enregistre trois disques en tant que leader (deux en trio puis le dernier en sextet), qui seront nominés par la suite pour plusieurs prix, dont “Meilleur Album de Jazz” et “Composition Australienne de l’Année.” Durant cette période, il multiplie les tournées, concerts et enregistrements, devenant l’un des pianistes les plus sollicités de la scène locale. Il se produira aussi à Melbourne avec quelques grands noms du jazz américain: Dave Liebman, George Garzone, Leroy Jones, Rick Margitza, John Riley et Bob Sheppard. Peu de temps après avoir remporté le 3e Prix au concours très prisé “National Jazz Awards” en 2013, il quitte l’Australie pour venir s’installer à Paris. Aujourd’hui, il se produit régulièrement sur les scènes de jazz les plus réputés de la ville. Suivez l’actualité de Daniel Gassin sur Facebook et Instagram !
Née le 1er avril dans un des plus petits états des États-Unis, le Delaware, Sara Lazarus est passionnée très tôt par les comédies musicales, grâce auxquelles elle découvre les standards de jazz. Elle prend des cours de piano à 8 ans et puis commence le saxophone afin de jouer dans l’orchestre de son collège. À 16 ans, elle rentre dans l’American Youth Jazz Band en tant que saxophoniste ténor et chanteuse, et fait une tournée européenne avec ce groupe qui se termine au Festival de Jazz à Montreux. De retour aux Etats-Unis, Sara Lazarus suit des études de littérature à Harvard University. Elle rentre dans le Harvard University Jazz Band et rencontre le ténor saxophoniste Illinois Jacquet qui l’invite à chanter avec son orchestre et l’encourage à poursuivre dans cette voie. En même temps, elle gagne le prix du meilleur soliste jazz vocal (niveau université) décerné par Downbeat magazine, principal journal de jazz américain. Ayant terminé ses études, Sara décide de s’installer en France. Elle participe à de nombreux festivals européens comme Marciac, Crest Jazz Vocal, et Montlouis, et le Jvc Paris Jazz Festival. Elle a eu l’occasion de chanter avec des musiciens tels que Alain Jean-Marie, Jacky Terrasson, Manuel Rocheman, Franck Amsallem, Riccardo Del Fra, et Patrice Caratini.Sara retourne aux Etats-Unis en 1994 et gagne le premier prix du concours international Thelonious Monk, après Joshua Redman et Jacky Terrasson. Le jury n’est pas des moindres, puisqu’il s’agit de Jon Hendricks, Shirley Horn, Cleo Laine, Abbey Lincoln, Dianne Reeves et Jimmy Scott. À l’occasion de la remise des prix, elle participe a une jam session aux cotés de Herbie Hancock, Ron Carter, Grady Tate, Kenny Burrell, Jimmy Heath, et Clark Terry. En Novembre 2000, elle chante dans le Jazz Ensemble de Patrice Caratini pour un projet autour de la musique de Cole Porter et participe à son disque, “Anything Goes” (Distribution Harmonia Mundi). Son premier album sous son nom “Give Me the Simple Life” sort en Mars 2005 sur le label Dreyfus Jazz. La presse et le public applaudissent ce disque. S’ensuit une tournée en France et en Europe, ainsi que des prestations marquantes dans les grands festivals de jazz. Apres le succès de ce premier opus, Sara Lazarus revient avec un nouvel album studio et une nouvelle formation. C’est entouré de Biréli Lagrène Gipsy Project que Sara pose sa voix sobre et délicat sur les 12 standards de “It’s All Right With Me” (Dreyfus Jazz). Swing communicatif, ballades somptueuses, ce deuxième album confirme le talent indéniable de cette franco-américaine, qui l’installera définitivement comme l’une des voix incontournables du jazz. Suivez l’actualité de Sara Lazarus sur Facebook !