La fin de la saison 2021-22 approche, et à cette occasion la FEU vous propose de découvrir une exposition mettant à l’honneur le travail de huit artistes en résidence. Cette exposition multiculturelle est à l’image de la diversité des artistes qui la présentent : parmi les peintures, dessins et photographies vous retrouverez une variété stylistique influencée par la culture et les références artistiques propres à chaque artiste.
Le vernissage de l’exposition aura lieu le Mercredi 4 mai dans le cadre d’Art-Hop-Polis.
Informations pratiques
Dates de l’exposition : 4-25 mai | Vernissage : Mercredi 4 mai dans le cadre d’Art-Hop-Polis | Horaires : 19h-20h30 | Événement Facebook
La visite ne se fera plus par créneau horaire, mais sur inscription sur la liste des invités.
Réservation obligatoire | Vernissage
Visites guidées
Vous pourrez voir l’exposition après le Rendez-Vous Musical le dimanche 8 mai. Elle sera aussi à découvrir lors de la Fête de la Cité les 14 et 15 mai.
Réservation obligatoire 8 mai | 18h -19h
Réservation obligatoire 14 mai | 14h – 16h30
Réservation obligatoire 15 mai | 14h – 16h30
Covid : Suite aux annonces du gouvernement, le port du masque n’est plus obligatoire mais reste fortement conseillé au sein de la galerie. Merci de respecter les gestes barrières et la distanciation physique et d’utiliser le gel hydroalcoolique disponible à l’entrée.
A propos des artistes
Peintre et artiste pluridisciplinaire, Madison Vander Ark est originaire de l’État de Pennsylvanie aux États-Unis. Son intérêt pour la psycho géographie et la relation entre le corps et son environnement se reflète dans son travail, qui cherche à révéler l’étrangeté des différents espaces où elle a vécu. Au centre de son travail, on retrouve une fascination pour les propriétés magiques inhérentes à la vie ordinaire au sein d’espaces apparemment banals qui imprègnent nos paysages quotidiens.
Madison a récemment figuré dans l’Area Code Art Fair (Nouvelle-Angleterre) et est boursière de la Elizabeth Greenshields Foundation 2020. Après avoir obtenu son BFA en peinture en 2016, Madison a résidé au Centre d’Art Marnay à Marnay-sur-Seine et a depuis participé à plusieurs expositions. Elle a obtenu sa maîtrise en peinture à l’Université de Boston, où elle a continué à produire des œuvres qui interrogent ses rencontres avec le monde tel qu’il est construit.
Durant l’été 2020, Madison a participé à une résidence virtuelle nommée CO-Residency qui a mis en relation 12 artistes internationaux autour du thème de la pandémie de la Covid-19. Elle prévoit actuellement de participer aux spectacles de l’Ortega y Gasset Projects à New York et de la Stone Gallery de l’université de Boston cet automne. En tant que bénéficiaire de la bourse Harriet Hale Woolley pour l’année académique 2020-2021, Madison a été ravie de pouvoir réaliser une série de peintures et d’installations autour de l’architecture parisienne.
Alejandra García est née à San Diego, en Californie, et a passé une grande partie de sa jeunesse à voyager entre les États-Unis et le Mexique. Son travail est centré sur une protagoniste nommée Diosa, qui incarne l’exploration d’Alejandra de son identité en tant que femme mexicaine-américaine.
Alejandra García a obtenu une licence en arts visuels et en anglais à la Fordham University de New York en 2021, où elle a obtenu le diplôme summa cum laude et les honneurs du département en arts visuels. Elle a participé à de nombreuses expositions collectives à San Diego, notamment à La Bodega Gallery, entre autres. García a été stagiaire du département de l’éducation au Museum of Arts and Design (MAD) de New York de 2020 à 2021, et y est maintenant artiste éducatrice et assistante de programme. Elle a travaillé en tant que tutrice créative pour A Free Bird, une organisation à but non lucratif qui offre des cours d’art aux enfants luttant contre le cancer et d’autres maladies chroniques.
Alejandra est lauréate de la bourse Fulbright-Harriet Hale Woolley 2021-2022 pour les arts à la Fondation des États-Unis à Paris. Pendant son séjour à la Fondation des États-Unis, García effectuera des recherches sur l’immigration en France et développe une série de peintures qui reflèteront ses expériences personnelles en matière de migration, tant aux États-Unis qu’en France.
Créer des peintures pour inciter les jeunes à lire est la passion d’Arthur Haywood. Ces peintures sont publiées dans le livre « The Great Library » et dans « Space and Time Magazine ». Il a créé des fresques pour le Mural Arts Program et pour l’école Elkins en Pennsylvanie. Il a reçu la bourse Harriet Hale Woolley 2020-2021 à la Fondation des États-Unis à Paris, où il crée des fresques avec les élèves du lycée Paul Lapie. Les fresques montrent des élèves de diverses origines qui regardent des scènes de livres de fantaisie pour leur donner envie de lire. Il a crée également des fresques avec des élèves d’un centre de jeunesse, le centre Ecolllectif, à Courbevoie en 2021, et il y développe actuellement une fresque pour l’école élémentaire publique André Malraux.
Né en 1997, Timothée Lambert commence sa scolarité artistique à la Classe Préparatoire des Beaux-Arts de Lyon, avant d’intégrer l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Decoratifs. Après un passage furtif en photographie et en scénographie, il retourne finalement au dessin, à la narration et au lettrage, ses passions d’enfant. Il puise dans ses pulsions pour s’apaiser, compose à partir de journaux intimes et de dessins spontanés pour créer une proximité avec le lecteur. Récemment, Timothée a participé à l’exposition Would Do Again et à une soirée de projection des réalisateurs résidents de la FEU.
Libéral Martin vit et travaille à Paris. Il rentre à l’ENSAD en 2014 au sein duquel il suivra un cursus en Cinéma d’animation. Entre 2015 et 2016 il réalise deux premiers films Destinations et Querelles de clochers avec dans l’idée de lier musique et image animé. Ces expérimentations l’amèneront à d’autres réalisations multi-techniques tel que les assemblages audio-visuels Willem Van Haecht et VERTE OFF en 2016 mais encore Fake 48-6 en 2017 sur banc-titre. Il aboutit finalement ses recherches sur la synesthésie dans son mémoire Du mouvement musical à l’image dans lequel il expose la variété des rapports Image – Musique au Cinéma et en Animation. En 2018 il intègre la communauté des résident·es artistes de la Fondation des États-Unis. En juin 2020 il complète son dernier court métrage d’animation Les Mécanorganes. Récemment, Libéral a participé à l’exposition Would Do Again et à une soirée de projection des réalisateurs résidents de la FEU.
Anahita Navaei est née en février 1995 à Paris. Elle est cinéaste et plasticienne, passionnée d’images et par la synesthésie entre les arts. Après une licence de droit et d’Histoire du cinéma à la Sorbonne, elle suit un cursus d’écriture et réalisation à l’université de Corse, et réalise son premier film, Iran è man, produit par le G.R.E.C (Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques), en partenariat avec le Centre Méditerranéen de la Photographie. En 2020, elle réalise un Master 2 de création à l’Université Paris 8-Saint-Denis, pour lequel elle réalise son deuxième film, Nahid et Sepideh, une fiction entre France et Iran, tournée et montée au sein du Festival des 168 Heures. En décembre 2021, la Villa Ndar, l’institut français de Saint-louis au Sénégal, a accueilli l’artiste en résidence afin qu’elle réécrive et développe son dernier projet de film d’animation, Soum, un conte animé en tissus et en épices, qui prend pour décor principal la ville de Saint-Louis. Elle obtient une bourse du CNC « Sortie d’école » pour le projet. Anahita Navaei est depuis novembre 2020 artiste résidente à la Fondation des États-Unis où elle travaille dans son studio du 5ème étage. Récemment, Anahita a participé à l’exposition Would Do Again et à une soirée de projection des réalisateurs résidents de la FEU.
Annette Gonzalez Parra. Photographe et artiste pluridisciplinaire vénézuélienne, installée à Paris depuis 2016. Elle a grandi à Caracas et elle a déménagé en France pour élargir ses horizons en tant qu’artiste et acquérir une expérience professionnelle dans la capitale européenne du cinéma. Avec une carrière académique en Communication et un Master en Théorie et Esthétique du Cinéma, elle fait actuellement son chemin dans le domaine des archives cinématographiques via un Master Valorisation des patrimoines cinématographiques. Son travail artistique s’accompagne d’une charge très émotionnelle, se nourrissant principalement de nostalgie, de souvenirs, explorant la question de l’identité du genre et la féminité. Pendant de nombreuses années, elle a exploré ses possibilités d’expression artistique dans différents domaines comme l’écriture de poésie, la réalisation et performance théâtrale, l’art vidéo, la peinture en plus de son activité principale qui a toujours été la photographie. En 2020 pendant le confinement, une série d’ expériences l’ont amenée à explorer de nouveaux médiums en combinant différentes techniques plastiques et graphiques. Plus récemment, elle a commencé à développer des projets de cinéma expérimental où l’accent est mis sur l’exploration de la couleur et de la forme, intégrant ces mêmes techniques d’animation picturale des images fixes. Tout cela pour développer une conversation sur l’éphémère et la nature de la transformation.
Rose Vidal, née à Paris, est une artiste et critique d’art française. Elle se forme à l’Ecole des arts décoratifs de Paris, et elle une contributrice régulière du quotidien d’idées AOC media, pour lequel elle écrit à propos de l’art contemporain, de littérature et de cinéma. Actuellement en résidence d’artiste à la Fondation des États-Unis, elle vit et travaille à Paris.