À l’occasion de la publication de Fire!! (Langston Hughes, Zora Neale Hurston, Gwendolyn Bennett, Aaron Douglas, Richard Bruce & Wallace Thurman) traduit par Étienne Dobenesque avec une postface de Claire Joubert chez Ypsilon éditeur, l’Université Paris Est Marne-la-Vallée, l’association Double Change et la Fondation des États-Unis vous invitent à une présentation du livre et une table ronde sur la revue « Fire! et la Renaissance de Harlem », suivies d’une lecture de textes.
Intervenants : Elisa Cecchinato (UPEM), Isabella Checcaglini (Ypsilon éditeur), Claire Joubert (U. Paris 8), Yohann Lucas (UPEM), Claudine Raynaud (U. Montpellier 3), Jean-Paul Rocchi (sous réserve, UPEM) et Frédéric Sylvanise (U. Paris 13).
Soirée organisée avec le soutien de l’Institut Universitaire de France. Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Biographies des intervenants
Elisa Cecchinato est doctorante en littérature américaine à l’ED Cultures et Sociétés de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, sous la direction de Jean Paul Rocchi. Son projet de thèse s’intitule « Les identités culturelles dans la Renaissance de Harlem : enjeux politiques, intersections épistémologiques et agentivités littéraires et artistiques », et porte sur les écritures et les arts noires-américaines qui se sont produites aux années 1920 à Harlem, New York.
Née en 1975 à Foligno en Italie, Isabella Checcaglini s’installe à Paris en 1994. En même temps qu’elle termine sa thèse sur l’œuvre de Mallarmé à l’université de Paris8, elle fonde Ypsilon Éditeur pour continuer à faire de la recherche en littérature autrement.
Claire Joubert est professeur de littérature anglaise à l’Université Paris 8. Ses travaux visent une poétique de l’étranger : ils examinent les effets théoriques et politiques de la différence des langues, et ses enjeux critiques dans l’histoire des discours sur le langage, la littérature et la culture. Auteur d’études sur l’épistémologie du comparatisme (Comparer l’étranger. Enjeux du comparatisme en littérature, co-dir. avec E. Baneth-Nouailhetas, 2006) et la poétique du multilinguisme (S. Beckett et le théâtre de l’étranger, co-dir. avec A. Bernadet, 2008), sur la postcolonialité et la traduction, elle travaille actuellement à trois terrains riches en différentiels de l’anglais : histoire littéraire indienne, histoire des mondialités noires, histoire des disciplines du mondial. Derniers ouvrages : Problèmes d’histoire littéraire indienne (co-dir. avec L. Zecchini, Revue de littérature comparée, numéro spécial, oct-déc. 2015), Le Postcolonial comparé : anglophonie, francophonie (dir., 2015) et Critiques de l’anglais. Poétique et politique d’une langue mondialisée (2015).
Yohann Lucas est doctorant à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée et sa recherche porte sur les magazines littéraires africains-américains de la Renaissance de Harlem et du Black Arts Movement, en particulier leur importance dans les processus de canonisation de la littérature Africaine-Américaine.
Claudine Raynaud, Professeur d’études américaines à l’université Paul-Valéry Montpellier 3, a enseigné en Angleterre (Birmingham et Liverpool) et aux Etats-Unis (Michigan, Northwestern et Oberlin). Membre du Du Bois Institute (Harvard, automne 2005), elle était vice-présidente du CEA (présidé par Michel Fabre), a dirigé le GRAAT et la JE EAA à Tours et travaille au CNRS (ITEM). Elle est l’auteur de Toni Morrison: L’Esthétique de la survie (1995) et de nombreux articles sur l’autobiographie noire (Hurston, Wright, Baldwin, Lorde, Angelou), sur Joyce et les théories féministes. Ses publications les plus marquantes sont : deux contributions aux Cambridge Companions: ‘Coming of Age in the African American Novel’ (2004) et ‘Beloved or the Shifting Shapes of Memory’ (2007), la co-direction d’un recueil d’essais sur Gloria Naylor (l’Harmattan, 2012) et un chapitre sur Tell my Horse de Hurston dans Afromodernisms (Edinburgh UP, 2013). Elle vient de co-diriger deux volumes de Diasporas, Cultures of Mobilities, ‘Race’ (PULM, 2014, 2016) et l’ouvrage Troubled Legacies: Heritage/Inheritance in Minority American Literatures (avec Michel Feith, CSP, 2015). Sa traduction, avec une introduction critique, du récit de Sojourner Truth (PURH, 2016) vient de paraître.
Jean-Paul Rocchi est Professeur de Littératures et Cultures Américaines à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, membre du Laboratoire LISAA (UPEM) et Directeur adjoint de l’Ecole Doctorale « Cultures et Sociétés » d’Université Paris-Est. Spécialiste en études africaines américaines et en études de genres et sur les sexualités, il a consacré plusieurs articles sur James Baldwin. Il a récemmentcodirigé les trois ouvrages collectifs suivants : Understanding Blackness through Performance—Contemporary Arts and the Representation of Identity (Palgrave-Macmillan, 2013); Black Intersectionalities—A Critique for the 21st Century (Liverpool University Press, 2014); Black Europe: Subjects, Struggles, and Shifting Perceptions (Palimpsest, A Journal on Women, Gender, and the Black International, SUNY Press, 2015). En 2016, il a publié dans la revue électronique américaine d’arts visuel et sur la performance Liminalities, un essai d’auto-ethnographie psychanalytique portant sur l’art et les identités et intitulé Ce qui compte ainsi que le numéro 3 de la revue électronique multilingue et transdisciplinaire Quaderna qu’il a dirigé sur le thème « L’art de la discipline : disciples, disciplines, transdisciplinarité ». Il prépare actuellement une anthologie de ses essais intitulée The Desiring Modes of Being Black: Essays in Literature & Critical Theory à paraître aux éditions Rowman & Littlefied International en 2017/8.
Frédéric Sylvanise enseigne la littérature américaine et la traduction en tant que maître de conférences à l’université Paris 13. Il est spécialiste de la poésie de Langston Hughes et de la période de la Renaissance de Harlem. Ses travaux récents ont porté sur le rapport entre poésie et musique et sur la cantologie. Il prépare actuellement une habilitation à diriger des recherches centrée sur la vision de l’histoire des Africains-Américains dans l’oeuvre poétique de Robert Hayden.