La fin de la saison d’expositions 2023-24 approche ! Un petit groupe d’artistes en résidence vous invitent à une exposition collective – Kenza Ka, Giselle Hobbs, Capucine Chessé – et à une ouverture exceptionnelle de leurs studios au 5ème étage : Kenza Ka, Giselle Hobbs, Capucine Chessé, Abbey Muza, Messina Hernandez-Simpson et Edgar Jaber (performance et discussion). Ces visites ayant lieu pendant la Fête de la Cité, s’effectuent uniquement sur réservation !
Travaillant dans une variété de médiums – le tissage, la peinture, la photographie, la musique – les artistes partagent les fruits d’une année de création côte à côte. Venez (ré)découvrir leurs univers artistiques et passer un moment privilégié d’échange avec eux.
Au mois de mai, Art-Hop-Polis aura lieu à des moments différents en raison des jours fériés. Certaines maisons ouvrent le 30 avril, d’autres lors de la Fête de la Cité.
Durant la Fête de la Cité, le Photoclub de la Cité, une initiative d’un collectif de résident·e·s de quatre maisons de la Cité internationale universitaire de Paris, a l’honneur de vous présenter l’exposition “Balades photographiques” : Maison des Étudiants de la Francophonie, Collège franco-britannique (CFB), Fondation des États-Unis (FEU) et Maison du Cambodge. Ce projet a reçu le soutien du programme du Fonds des Initiatives Résidentes (FIR) 2024 et sera accueilli par le Collège franco-britannique.
Le programme des maisons participantes tout au long du mois de mai est disponible sur CitéScope.
Open Studios
Quelques artistes vous ouvriront leurs portes le dimanche 26 mai de 14h à 16h. Rendez-vous dans l’exposition ; un membre de l’équipe vous accompagnera au 5ème étage.
Pour des raisons de sécurité. L’entrée à la FEU se fera par l’entrée côté jardin durant la Fête de la Cité. Merci de sonner à la réception à votre arrivée.
Horaires et visites de l’exposition
L’exposition demeurera ouverte du lundi au vendredi de 10h00 à 18h00 sauf fermetures exceptionnelles (voir ci-dessous).
Pour toute visite en dehors des horaires listés ci-dessus, merci de nous contacter à contact@fondationdesetatsunis.org
Ouvertures exceptionnelles
Si vous venez aux concerts cités ci-dessous, nous vous ouvrirons l’exposition à la fin :
Mardi 30 avril : Concert Printempo de Samuel Gaskin, Jonathan Mutel and William Cravy
Dimanche 5 mai : Rendez-vous Musical #99
Vendredi 24 mai : Deux artistes, deux parties : sig, other et The Sound of Space Between Us | Joelle Santiago & Giselle Hobbs
Fermetures exceptionnelles
Veuillez noter que l’exposition sera fermée les weekends et les dates suivantes :
Le mercredi 1e mai
Du mardi 7 mai au vendredi 10 mai
Le lundi 20 mai
Du jeudi 23 au vendredi 24 mai
A propos des Artistes
Étudiante d’abord à l’école Duperré, puis aux Arts Décoratifs de Paris en Cinéma d’Animation, Capucine Chessé développe une pratique centrée sur la narration des lieux. Son parcours débute avec la victoire lors d’un concours d’architecture européen en 2020, «PRIMA», dont le projet lauréat a été concrétisé en béton dans le Nord pas de Calais. Elle a également remporté un concours de cartographie organisé par les «Éditions Michelin», se concentrant sur la côte Basco-Landaise, une région liée à son enfance. De plus, son intérêt pour le paysage du Var a été marqué par une collaboration avec la «Fondation de Carmignac», où elle a fabriqué une maquette en bois exposée dans leur jardin. Au fil de ses études, Capucine a exploré différents lieux, dont le Japon et la Corée du Sud, où elle a passé 6 mois pour apprendre la poterie et le graphisme à la Kaywon University. Son dernier film capture l’ambiance des marchés de rue qu’elle a souvent arpentés. Actuellement, elle se concentre sur la Fondation des États-Unis, en particulier sur le 5ème étage, lieu de résidence des artistes et musiciens, qu’elle explorera dans le cadre de son projet de diplôme.
Giselle Hobbs est une artiste basée à New York qui est actuellement boursière Fulbright en peinture à l’École des Beaux-Arts de Paris. Elle crée des peintures illusionnistes à grande échelle qui sondent la relation entre les humains et l’environnement naturel tout en prenant en considération une gamme de cosmologies de différentes périodes et lieux géographiques. Sa pratique est en dialogue constant avec d’autres médias tels que la photographie, l’art écologique et bio, ainsi qu’avec des projections et des installations qui incluent parfois des images animées et du son. Elle a reçu son MFA de Cornell University où elle a obtenu sa maîtrise en beaux-arts au Collège d’architecture, d’art et de planification. En 2022, elle a reçu une Virginia Museum of Fine Arts Fellowship. Son œuvre a été sélectionnée par le jury par le prix du Conseil des Arts et sa proposition a été si bien accueillie qu’elle a été sélectionnée pour la Biennale. Giselle Hobbs a reçu chaque année des prix d’art, notamment le prix Kable Russell et le prix Ulysse pour Réalisations Exceptionnelles dans le domaine des beaux-arts. Elle a exposé à l’échelle nationale et internationale et ses œuvres font partie de collections privées aux États-Unis et à l’étranger, notamment à l’Université de Cambridge. Plus récemment, son travail a été présenté dans une exposition au Workhouse Arts Center de juin à octobre 2023.
Né à Boston et élevé à Bucarest, Edgar Jaber poursuit actuellement un doctorat en mathématiques appliquées à l’ENS Paris-Saclay. Il est l’élève des pianistes roumains Toma Popovici et Viorica Rădoi ainsi que du pianiste américain Jay Gottlieb. Également chef d’orchestre, Jaber est l’actuel directeur musical de l’Orchestre du Collège Néerlendais à la Cité Universitaire. Son répertoire se concentre principalement sur les compositeurs allemands classiques et romantiques ainsi que sur le modernisme du début du XXe siècle.
Kenza Ka est une éco-designer franco-sénégalaise spécialisée en textile et matière. Après avoir obtenu une licence en Design-fine art à l’Université Concordia à Montréal, elle s’est installée à Paris, où elle poursuit actuellement un cursus de design textile à l’EnsAD, École nationale supérieure des Arts Décoratifs. Son parcours artistique témoigne de l’influence des différents pays dans lesquelles elle a vécu. Son travail aborde la question des circulations culturelles, de la pédagogie à travers le design ou encore de l’environnement. Elle aime créer des nouveaux imaginaires colorés et joyeux pour concevoir un monde plus durable.
Abbey Muza tisse des images alliant identité queer, haptique et sensualité. Quand elle sera à la Fondation des États-Unis, Abbey fera une série de tapisseries rendant hommage aux artistes et écrivain.e.s queer ayant travaillé à Paris durant les années 1920 et 1930. Pour produire ces œuvres, elle étudiera les archives des artistes et écrivain.e.s et effectuera des recherches sur la tapisserie de la période. Elle fera ces œuvres au Département Design textile et matière de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs. Dans ces œuvres, elle espère souligner ces histoires remarquables et les redéfinir pour l’ère contemporaine. Abbey est titulaire d’un master de la Tyler School of Art and Architecture et d’une licence de la School of the Art Institute of Chicago. Elle a exposé ses œuvres à travers les États-Unis et au niveau international. Ses programmes d’artiste en résidence incluent une bourse de recherche à Ox-Bow School of Art et des résidences ACRE Residency (Artist’s Cooperative Residency and Exchange) et Alternative Worksite Residency (soutenu par la Robert Overby Foundation).
Messina Hernandez-Simpson est une étudiante et artiste américaine qui a vécu dans les résidences artistiques du cinquième étage de la Fondation des Etats-Unis pour les deux dernières années. Dans son atelier elle a pu créer une diverse collection des œuvres; des peintures en acrylique, gouache, huile, ainsi que des linogravures et des dessins. Le parcours académique de Messina a commencé à New York a l’université de Sarah Lawrence ou elle a démarré une licence en arts plastiques. Cette période lui a permis d’explorer et développer des nouvelles techniques artistiques aussi que l’ouvrir la porte initiale pour qu’elle puisse venir à Paris dans le cadre d’un échange académique. Ses sujets artistiques varient entre des portraits, de la nature morte, à une autre passion récemment découverte: la linogravure. Dans les derniers mois, elle a revisité un médium qu’elle employait souvent dans le début de sa carrière artistique: des stylos et feutres. Elle a décidé de continuer son parcours artistique et académique a Paris ou elle est maintenant en train de préparer une licence en lettres modernes française à L’université Paris Cité lorsqu’elle continue également sa formation artistique de façon indépendante. Cette formation artistique prends donc la forme d’un journal intime visuelle sur lequel elle a travaillé dans le but de commémorer l’espace que lui a si influencé dans sa création artistique, le cinquième étage de la Fondation des Etats Unis.