Pour ce nouveau concert de la série Printempo, Sarah Grace Graves nous présente un programme sur le soleil. Un concert intimiste qui rassemble plusieurs artistes en résidence pour un projet mêlant musique, sculpture et film.
Sun/Circle célèbre le passage du printemps à l’été et le caractère éphémère du corps. Ce programme, qui rassemble les capacités créatives de la compositrice/vocaliste Sarah Grace Graves, le compositeur Simon Frisch, et l’artiste visuelle Madison Van Der Ark, comprend des chants de procession et de récession de Frisch sur A Solis Ortus Cardine de Sedulius, associés à des sculptures originales de Van Der Ark. Le programme intégrera également le film Interim de Graves, projet finaliste lors de l’appel à projets vidéo du festival Guerrilla Underground en 2022, et sa pièce vocale solo embrace ; le transcendant Adiantum Capillus-Veneris I (Maidenhair Fern I) de Chaya Czernowin : Etude in Fragility for Voice and Breath (Etude de fragilité pour voix et souffle) de Chaya Czernowin ; Mouthpiece II d’Erin Gee ; quatre des Canti del Capricorno, pièces inédites et rarement jouées de Giacinto Scelsi ; et une version de Two de John Cage qu’il interprétera en solo.
Informations pratiques
Date : 17 mai | Horaire : 19h30 | Evénement Facebook
COVID : Le port du masque n’est plus obligatoire, mais reste recommandé. Nous vous remercions d’utiliser le gel hydroalcoolique mis à votre disposition.
Programme
Simon Frisch (1990)
Processional – première mondiale
Sarah Grace Graves (1995)
Interim
Chaya Czernowin (1957)
Adiantum Capillus-Veneris I (Maidenhair Fern I): Etude in Fragility for Voice and Breath
Erin Gee (1974)
Mouthpiece II
Giacinto Scelsi (1905 – 1988)
Sélections de Canti del Capricorno (inédit)
No. 1 pour voix et gong
No. 13 et 14 pour voix seule
No. 20 pour voix et flûte à bec ténor
Sarah Grace Graves (1995)
Embrace
John Cage (1912 – 1992)
Two
Simon Frisch (1990)
Recessional – première mondiale
Artistes en résidence
Sarah Grace Graves est une chanteuse et compositrice de musique expérimentale vivant à Paris. Elle est titulaire d’un master en composition musicale de l’Université de Californie, Berkeley, où elle a suivi des cours de musique électronique avec Ed Campion et d’improvisation avec Myra Melford et a effectué des résidences en tant que compositrice, interprète et improvisatrice au Center for New Music and Audio Technologies (CNMAT). En 2020, elle s’installe à Paris pour étudier les techniques vocales étendues avec Nicholas Isherwood au Conservatoire de Montbéliard tout en menant une résidence artistique à la Fondation des États-Unis centrée sur la collaboration interdisciplinaire avec la voix. En plus de jouer sa propre musique, Sarah Grace compose également de la musique person-specific et site-specific pour d’autres musiciens. Elle a notamment collaboré avec EXAUDI, Carol Robinson, Radical 2, Helēna Sorokina et l’ensemble italien de nouvelle musique vocale Fragmente. Elle est diplômée de l’Académie Voix Nouvelles de Royaumont, du Festival Mixtur, de l’Académie ilSUONO, de la Westben Performer-Composer Residency, de la Estalagem da Ponta do Sol Residency for Contemporary Music and Electronics, et du Divertimento Ensemble Call for Young Performers. De 2021 à 2022, Sarah Grace est boursière Harriet Hale Woolley à la Fondation des États-Unis à Paris.
Simon Frisch est compositeur, lauréat d’une bourse Fulbright Harriet Hale Woolley 2020-2021. Lors de sa résidence à la Fondation des États-Unis, il a pour objectif de composer un cycle de chansons pour instruments d’époque qui explore l’héritage culturel d’Anne de Bretagne, reine de France de 1491 à 1514. Il est également chercheur résident au Conservatoire national supérieur de musique où il étudie la politique de la pratique musicale à la cour d’Anne de Bretagne. Quelques-uns de ses récents projets sont The Body Untied pour solistes et orchestre de chambre baroque (présenté à New York par Région Bretagne et Lightbox Gallery en collaboration avec l’artiste multimédia Rachel Libeskind), et Sandglass Vespers pour orchestre de chambre présenté au Alice Tully Hall (avec Joel Sachs et le New Juilliard Ensemble), dans le cadre de résidences et d’études au Banff Arts Centre et à Wildacres. Adepte de la médiation et des voix créatives émergentes en musique, Simon a organisé une série de concerts d’été de musique de chambre dans les régions d’Ille-et-Vilaine/Côtes-d’Armor en Bretagne, programmant des dizaines de créations européennes et mondiales par divers jeunes compositeurs en collaboration avec des organisations locales à but non lucratif. Ces concerts, salués par Le Télégramme, Ouest France et Bretagne Actuelle, ont permis de promouvoir des projets de création et de patrimoine culturel dans de nombreuses disciplines, notamment l’architecture et la sculpture. Il est actuellement titulaire d’une bourse de doctorat C.V. Starr à la Juilliard School, où il a effectué son diplôme d’études supérieures avec Robert Beaser.
Peintre et artiste pluridisciplinaire, Madison Vander Ark est originaire de l’État de Pennsylvanie aux États-Unis. Son intérêt pour la psycho géographie et la relation entre le corps et son environnement se reflète dans son travail, qui cherche à révéler l’étrangeté des différents espaces où elle a vécu. Au centre de son travail, on retrouve une fascination pour les propriétés magiques inhérentes à la vie ordinaire au sein d’espaces apparemment banals qui imprègnent nos paysages quotidiens. Madison a récemment figuré dans l’Area Code Art Fair (Nouvelle-Angleterre) et est boursière de la Elizabeth Greenshields Foundation 2020. Après avoir obtenu son BFA en peinture en 2016, Madison a résidé au Centre d’Art Marnay à Marnay-sur-Seine et a depuis participé à plusieurs expositions. Elle a obtenu sa maîtrise en peinture à l’Université de Boston, où elle a continué à produire des œuvres qui interrogent ses rencontres avec le monde tel qu’il est construit. Durant l’été 2020, Madison a participé à une résidence virtuelle nommée CO-Residency qui a mis en relation 12 artistes internationaux autour du thème de la pandémie de la Covid-19. Elle prévoit actuellement de participer aux spectacles de l’Ortega y Gasset Projects à New York et de la Stone Gallery de l’université de Boston cet automne. En tant que bénéficiaire de la bourse Harriet Hale Woolley pour l’année académique 2020-2021, Madison a été ravie de pouvoir réaliser une série de peintures et d’installations autour de l’architecture parisienne.