Léo Marillier, directeur artistique du Festival Inventio, violoniste et ancien résident de la FEU a imaginé un programme musical en écho aux fresques du Grand Salon pour clôturer la 6ème édition ayant pour thème Écouter, Voir.
Franck, Messiaen, Debussy, Menut, chacun ici saisis à des instants différents d’une quête qui leur est commune : une fusion entre l’histoire des pensées et la beauté singulière de l’idée, une refonte de l’art français, en écho à la fresque Les Quatre Âges de l’Art Français de Robert La Montagne Saint-Hubert, œuvre de 1930 qui orne le Grand Salon de la Fondation des Etats-Unis. César Franck, qui dresse une fresque nuptiale en gage de gratitude pour son ami Ysaÿe, la transformant en une renaissance de l’art français, Debussy qui donne le plus libre cours possible à son propre imaginaire, y parvenant au bout d’une vie tourmentée, Benoît Menut qui concilie l’art de l’hommage avec l’intégrité d’une innovation « sur les épaules des géants », et Messiaen qui fait se rencontrer technique, art de la composition, et le chant millénaire et quotidien des oiseaux. Léo Marillier, directeur artistique du Festival Inventio.
Informations pratiques
Date : 30 septembre | Horaire : 19h30 | Événement Facebook
Accès : l’entrée se fera par le Jardin [plan d’accès].
Covid : À la suite des annonces du gouvernement votre pass sanitaire ou un test négatif de moins de 48h vous sera demandé. Merci de continuer à respecter les gestes barrières et la distanciation physique et d’utiliser le gel hydroalcoolique disponible à l’entrée.
Programme
César Franck (1822-1890)
Sonate pour violon et piano LVW.8
Olivier Messiaen (1908-1992)
Extrait de Petites esquisses d’oiseaux pour Piano Seul
Claude Debussy (1862-1918)
Syrinx (argt. pour violon seul par Léo Marillier)
Sonate pour violon et piano L. 140
Benoît Menut (1977-)
Les nombres Op. 93 (2018)
A propos des musiciens
Léo Marillier, «violoniste au jeu tout de poésie et de feu maîtrisé », âgé de 25 ans, diplômé avec les plus hautes récompenses d’un Master et d’un Graduate Diploma au New England Conservatory à Boston dans la classe de Miriam Fried, obtient en 2019 le diplôme d’artiste du CNSMDP spécialisé dans la musique des 20ème et 21ème et vient de terminer brillamment une thèse sur Beethoven au Royal Conservatory de la Haye dans le cadre d’un second Master de recherche et de performance. « Une curiosité sans borne et un imaginaire musical capable de sortir du cadre étroit de l’instrument, un refus de confort éphémère que procurent des dons exceptionnels. Léo ne se fixe aucune limite.”, c’est le terreau de personnalité que son maître, Alexis Galpérine lui a reconnu dès son entrée au CNSMDP à l’âge de 15 ans, sur lequel Leo construit ses engagements : fondateur de l’Ensemble Aletheia, du Quatuor Joyce, compositeur et transcripteur édité chez Delatour depuis 2015, contributeur aux éditions Jobert, directeur artistique du Festival Inventio, il rejoint l’Ensemble Cairn et s’engage pour améliorer l’enseignement du violon à Madagascar. Fasciné par l’alchimie de la musique avec le monde autant que par l’acoustique ou la recherche, Il travaille régulièrement avec l’Ensemble InterContemporain, 2e2m, les Cris de Paris et avec des compositeurs tels qu’Alain Bancquart, Clara Iannotta, Eun-Wha Cho, Oscar Bianchi, Martin Matalon, Florence Baschet, Bernard Cavanna. A découvrir : l’enregistrement du concerto de Beethoven (sa propre version d’après les manuscrits conservés à Vienne) édité chez VDE Gallo/Cascavelle. Léo joue selon répertoire un violon Nicolas Lupot de 1811 prêté par un mécène anonyme ou un violon fabriqué à Milan en 2016 par sa sœur Juliette Marillier. Léo est invité à la Biennale de Venise en 2020 et par le French May Festival de Hong-Kong en 2021.
S’il existe un cercle des poètes-musiciens, le pianiste Clément Lefebvre en est le porte-flambeau de sa génération. Son premier disque « Rameau/Couperin », paru en 2018 chez Evidence Classics, le révèle comme tel au public mélomane et au sein du monde musical. Cette gravure porte dès lors sa signature artistique unique, qui lui vaut une reconnaissance immédiate et unanime: un « coup de maître » couronné d’un Diapason d’Or Découverte. Sa personnalité authentique et son sens poétique sont également remarqués au Concours International Long-Thibaud-Crespin 2019, dont il est lauréat. Auparavant, il avait été distingué outre-manche, en remportant en 2016 le 1er Prix et le Prix du public au Concours international de piano James Mottram de Manchester. Cette double consécration arrive au fil d’un périple musical qui commence dès sa prime jeunesse dans le nord de la France, puis à Paris tandis qu’il n’a que dix ans, avec Billy Eidi qui lui donne pour bagage tout ce qui constitue les fondements de l’art musical. Il se poursuit ensuite à Lille, où il se forme auprès de Marc Lys et de Jean-Michel Dayez, puis au conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson, et enfin au CNSM de Paris : élève de Roger Muraro et d’Isabelle Dubuis, il y reçoit également les conseils de Claire Désert, d’Alain Planès, et de Pierre-Laurent Aimard. Les festivals et les organisateurs l’invitent : il se produit notamment à la Roque d’Anthéron, à la Folle Journée de Nantes, au Festival Chopin à Paris, aux Solistes à Bagatelle, au Nohant Piano Festival, à l’auditorium de Radio France, à l’auditorium du Louvre, à la Philharmonie de Paris. Il est présent sur les scènes étrangères: Dublin, Pékin, Bruxelles, Berlin, Amsterdam. Soliste, il a le privilège de jouer en concerto avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de la Garde Républicaine.