La Fondation vous accueille pour la projection de 11 films muets des années 1903-1918 avec un accompagnement musical improvisé par les résidents musiciens de la FEU.
Au programme
Arthème avale sa clarinet, d’Ernest Servaes, 1912 (Comique)
Des déménageurs laissent malencontreusement tomber un meuble sur Arthème alors qu’il exécutait un petit air. Lorsqu’il se relève, son instrument lui a transpercé le crâne…
Arthème fait des affaires, de Ernest Servaes, 1913 (Comique)
Arthème se lance dans les affaires en se spécialisant dans la réparation de vaisselle cassée.
Charlot fait du Cinéma, de George Nichols, 1914 (Burlesque)
Après être allé au cinéma, Charlot tombe amoureux de l’actrice. Il se retrouve ensuite dans un studio de cinéma de la Keystone. Un tournage d’un film se terminera par sa faute et sa maladresse en véritable catastrophe.
Le maestro do-mi-sol-do, de Melies, 1906 (Comédie)
Un chef d’orchestre très agité est aux prises avec un pupitre, un trombone, un piano, une partition qui le persécutent. Il devient complètement fou.
Two gun gussie, d’Alfred Goulding, 1918 (Burlesque)
Harold fils de bonne famille décide de quitter le cocon familial et se retrouve joueur de piano dans un bar de l’ouest. Un dangereux criminel entre un jour dans le bar et le fait passer aux yeux du shérif pour un tueur recherché de tous.
La lanterne magique, de Georges Melies, 1903 (Danse)
Polichinelle et Pierrot construisent une lanterne magique géante avec laquelle ils font des projections sur un mur. Ensuite, ils laissent sortir de la lanterne des danseuses anglaises, Arlequin et Colombine et un groupe de danseuses classiques. Polichinelle et Pierrot se disputent une danseuse de French Cancan. Les gendarmes interviennent.
Symphonie bizarre, de Segundo de Chomon, 1909 (Scène à truc)
Violons, cymbales, tambours, grosse caisse, flûtes… jettent dans l’air leur notes discordantes. La fanfare se répand dans les rues et donne une aubade. Assourdis, les habitants des pavillons paisibles jettent des sceaux d’eau sur la tête des musiciens qui se dissolvent par enchantement et se répandent dans les rues. Mais leurs silhouettes se dessinent au mur en taches humides, prennent corps et voici nos musiciens qui recommencent leur musique de plus belle.
Lully ou le violon brisé, de Georges Melies, 1908 (Récit)
Cuisiniers, marmitons, tout le monde s’affaire dans une cuisine, au temps de Louis XIV. Un jeune aide de cuisine prend son violon, qu’il avait caché, et commence à jouer. Il charme son entourage.
Les patineurs, de Georges Melies, 1908 (Comédie)
Après avoir assisté, au café-concert, à un brillant numéro de patins à roulettes, une famille bourgeoise décide de s’exercer dans une salle à manger. L’exercice tourne à la catastrophe et les serveurs font venir la police qui emmène la famille au commissariat. Le commissaire, qui a confisqué les patins, à l’idée d’en faire profiter ses policiers pour poursuivre plus rapidement les malfaiteurs. Mais l’idée n’est pas si bonne et tourne au désavantage des policiers.
Affiches en goguette, de Georges Melies, 1906 (Scène à truc)
Des affiches publicitaires s’animent, discutent entre elles, puis bombardent des sergents de ville venus constater l’agitation dans la rue. Les affiches tombent sur eux, puis ils se retrouvent accrochés à une grille, pendant que les personnages vivants des affiches défilent devant eux en les moquant.
Le voleur invisible, de Segundo De Chomon, 1909 (Scène à truc)
Ayant lu le roman de H.G. Wells “l’homme invisible”, un homme arrive à se rendre totalement invisible. Il erre dans les rues, terrifiant ceux qu’il rencontre par de soudaines manifestations de sa personne, pénétrant dans les maisons et y commettant des vols.